Lecture du graphique :
Courbe bleue : Les 8000 sites à activer en 3500 MHz au 1er janvier 2025 représentaient 41,2% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils ne représentent plus que 35,9% en raison de la politique active de déploiement de nouveaux sites (dont un sur trois équipé en 3500 MHz).
Courbe rouge : Les sites actifs en 3500 MHz représentaient 22,7% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils sont 33,3% aujourd'hui.
NB : Les sites en zone blanche ne participant pas au déploiement de la 5G, ils sont donc défalqués des calculs (5 651 sites actifs en zone blanche sur un total de 27 931 sites actifs).
La prolongation des deux courbes (polynôme de degré 2) montre l'évolution de la situation dans l'hypothèse de la poursuite à l'identique de la politique de déploiement de freemobile au cours des derniers mois.
Ces courbes mettent en évidence leur convergence vers un ratio compris entre entre 35 et 36% au 31/12/2024.
NB : Ce graphe est privilégié par rapport au graphe ne montrant qu'une évolution globale sans faire apparaître l'effet des deux composantes du déploiement de la 5G large bande (nouveaux sites leséquipés vs simple upgrade de sites déjà actifs en 4G ou 5G/700 MHz).
Freemobile a activement déployé, en 2021 et 2022, la 5G large bande là où elle est utile, c'est-à- dire en zone dense saturée ou potentiellement saturée à court terme (la fréquence 3500 permet d'apporter un surcroît de débit à proximité de l'antenne aux détenteurs de mobiles 5G).
A partir de 2023, Freemobile a priorisé les autres techniques permettant d'apporter un surcroît de débit et notamment aux clients équipés de la seule 4G ( modernisation des sites pour permettre le recours à la technologie MIMO4x4 qui double le débit des fréquences traitées, accélération de la conversion à la 4G de la fréquence 2100 MHz qui apporte un débit additionnel de 150 Mbps sur 15 MHz en MIMO2x2 et 300 Mbps en MIMO4x4).
Il apparaît que, dans les 18 derniers mois, plus de 2000 sites en zone dense ont été upgradés en MIMO4x4 et la conversion en 4G de la fréquence 2100 a été fortement accélérée entre avril et octobre 2023 (400 conversions par mois vs 300, puis très récemment en mai 2024 : +7000 sites en SISO sur 10 MHz dans un premier temps).
Par ailleurs, le rythme de construction de nouveaux sites s'est poursuivi à la même cadence avec l'apport de 200 sites par mois, comblant progressivement les carences constatées dans les villes les plus peuplées.
Cette politique qui s'est poursuivie sur les premiers mois de 2024 (40% des sites émettant en 5G large bande sont des nouveaux sites contre 25% en 2021 et 2022).
Le déploiement par la voie de l'upgrade devrait s'accélérer au dernier trimestre - particulièrement en zone rurale - notamment pour satisfaire l'obligation des 25% de sites à affecter aux zones peu denses.
On peut d'ores et déjà constater que, pour les nouveaux sites, le record de l'année 2021 est dépassé de près de 236 sites à un mois et demi de la fin de l'année. Et, pour les sites à upgrader, le score de référence (année précédente) est déjà enfoncé de 476 sites.
Certains "experts" en télécommunications nous expliquent que l'intérêt de de la 5G se limite à l'apport en débit des fréquences hautes (3500 MHz pour l'instant) qui, seules, disposent de largeurs de bande conséquentes. D'autres nous disent que le portefeuille de fréquences en 4G est encore largement suffisant pour couvrir les besoins actuels en débit sauf pour quelques pourcents du territoire.
Il est donc intéressant d'analyser l'évolution de la situation dans les villes à la plus forte densité. Nous avons donc étudié la progression de la pénétration de la fréquence haute dans les 20 plus grandes villes de la métropole.
Au 1er janvier 2021, soit moins d'un mois après l'ouverture commerciale de la 5G, 4% des sites seulement étaient équipés en 5G large bande.
Au 15 novembre 2024, ~72% des sites étaient équipés et 19% étaient susceptibles de bénéficier de l'effet "intersite", soit ~91% des sites capables de distribuer un débit supérieur à 650 Mbps.
Les cibles respectives de 75% et de 95% semblent donc à la portée de Freemobile avant la fin de l'année courante.
Paris, malgré ses difficultés spécifiques à générer de nouveaux points hauts, voire à upgrader les sites existants, respecte grosso modo le même profil de développement.
NB : L'objet de ce chapitre étant limité au constat sur l'existant, les graphes et explications relatifs au respect des obligations ARCEP sont reportés à l'article suivant : https://rncmobile.net/wp/12842
[Source : Open data ARCEP : https://data.arcep.fr/mobile/sites/index.html]
Au niveau régional, Freemobile était en retard sur l'opérateur historique dans les 13 régions métropolitaines.
En revanche, en référence aux deux autres opérateurs, Freemobile dispose de plus de sites opérationnels dans 8 régions sur 13 en référence aux deux autres.
Au niveau départemental, Freemobile était en retard sur l'opérateur historique dans tous les départements à l'exception de 11 d'entre eux. L'écart entre les deux opérateurs reste faible et inférieur à la dizaine de sites sauf pour la Côte d'Or où il atteint 25 sites. Cette position favorable est principalement portée par la ville de Dijon, équipée à 98% en 5G large bande.
Par rapport aux deux autres opérateurs, Freemobile dispose de plus de sites opérationnels dans une majorité de départements (l'avance est de 55 sites sur le premier et de 56 sur le second).
Les écarts peuvent s'expliquer par les différences entre opérateurs sur la politique de déclaration des sites émettant à moins de 5W (sites indoor*), par des déclarations tardives à l'ANFR qui n'ont pu être intégrées au trimestre de référence. On peut s'interroger aussi sur la politique de purge des sites disparus. Cette purge est souvent effectuée avec des mois, voire des années de retard.
Par exemple, le projet RNCmobile a identifié plusieurs centaines de sites indoor non déclarés à l'ANFR. Certains sont déclarés par d'autres opérateurs (métro parisien, centres commerciaux).
Lecture du graphique :
Courbe bleue : Les 8000 sites à activer en 3500 MHz au 1er janvier 2025 représentaient 41,2% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils ne représentent plus que 35,9% en raison de la politique active de déploiement de nouveaux sites (dont un sur trois équipé en 3500 MHz).
Courbe rouge : Les sites actifs en 3500 MHz représentaient 22,7% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils sont 33,1% aujourd'hui.
NB : Les sites en zone blanche ne participant pas au déploiement de la 5G, ils sont donc défalqués des calculs (5 646 sites actifs en zone blanche sur un total de 27 916 sites actifs).
La prolongation des deux courbes (polynôme de degré 2) montre l'évolution de la situation dans l'hypothèse de la poursuite à l'identique de la politique de déploiement de freemobile au cours des derniers mois.
Ces courbes mettent en évidence leur convergence vers un ratio compris entre entre 35 et 36% au 31/12/2024.
NB : Ce graphe est privilégié par rapport au graphe ne montrant qu'une évolution globale sans faire apparaître l'effet des deux composantes du déploiement de la 5G large bande (nouveaux sites équipés vs simple upgrade de sites déjà actifs en 4G ou 5G/700 MHz).
Freemobile a activement déployé, en 2021 et 2022, la 5G large bande là où elle est utile, c'est-à- dire en zone dense saturée ou potentiellement saturée à court terme (la fréquence 3500 permet d'apporter un surcroît de débit à proximité de l'antenne aux détenteurs de mobiles 5G).
A partir de 2023, Freemobile a priorisé les autres techniques permettant d'apporter un surcroît de débit et notamment aux clients équipés de la seule 4G ( modernisation des sites pour permettre le recours à la technologie MIMO4x4 qui double le débit des fréquences traitées, accélération de la conversion à la 4G de la fréquence 2100 MHz qui apporte un débit additionnel de 150 Mbps sur 15 MHz en MIMO2x2 et 300 Mbps en MIMO4x4).
Il apparaît que, dans les 18 derniers mois, plus de 2000 sites en zone dense ont été upgradés en MIMO4x4 et la conversion en 4G de la fréquence 2100 a été fortement accélérée entre avril et octobre 2023 (400 conversions par mois vs 300, puis très récemment en mai 2024 : +7000 sites en SISO sur 10 MHz dans un premier temps).
Par ailleurs, le rythme de construction de nouveaux sites s'est poursuivi à la même cadence avec l'apport de 200 sites par mois, comblant progressivement les carences constatées dans les villes les plus peuplées.
Cette politique qui s'est poursuivie sur les premiers mois de 2024 (40% des sites émettant en 5G large bande sont des nouveaux sites contre 25% en 2021 et 2022).
Le déploiement par la voie de l'upgrade devrait s'accélérer au dernier trimestre - particulièrement en zone rurale - notamment pour satisfaire l'obligation des 25% de sites à affecter aux zones peu denses.
On peut d'ores et déjà constater que, pour les nouveaux sites, le record de l'année 2021 est dépassé de près de 210 sites aux 4/5 de l'année. Et, pour les sites à upgrader, le score de référence (année précédente) est déjà enfoncé de 449 sites.
Certains "experts" en télécommunications nous expliquent que l'intérêt de de la 5G se limite à l'apport en débit des fréquences hautes (3500 MHz pour l'instant) qui, seules, disposent de largeurs de bande conséquentes. D'autres nous disent que le portefeuille de fréquences en 4G est encore largement suffisant pour couvrir les besoins actuels en débit sauf pour quelques pourcents du territoire.
Il est donc intéressant d'analyser l'évolution de la situation dans les villes à la plus forte densité. Nous avons donc étudié la progression de la pénétration de la fréquence haute dans les 20 plus grandes villes de la métropole.
Au 1er janvier 2021, soit moins d'un mois après l'ouverture commerciale de la 5G, 4% des sites seulement étaient équipés en 5G large bande.
Au 31 octobre 2024, ~72% des sites étaient équipés et 19% étaient susceptibles de bénéficier de l'effet "intersite", soit ~91% des sites capables de distribuer un débit supérieur à 650 Mbps.
Les cibles respectives de 75% et de 95% semblent donc à la portée de Freemobile avant la fin de l'année courante.
Paris, malgré ses difficultés spécifiques à générer de nouveaux points hauts, voire à upgrader les sites existants, respecte grosso modo le même profil de développement.
NB : L'objet de ce chapitre étant limité au constat sur l'existant, les graphes et explications relatifs au respect des obligations ARCEP sont reportés à l'article suivant : https://rncmobile.net/wp/12842
Lecture du graphique :
Courbe bleue : Les 8000 sites à activer en 3500 MHz au 1er janvier 2025 représentaient 41,2% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils ne représentent plus que 36,2% en raison de la politique active de déploiement de nouveaux sites (dont un sur trois équipé en 3500 MHz).
Courbe rouge : Les sites actifs en 3500 MHz représentaient 22,7% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils sont 32,3% aujourd'hui.
NB : Les sites en zone blanche ne participant pas au déploiement de la 5G, ils sont donc défalqués des calculs (5 563 sites actifs en zone blanche sur un total de 27 688 sites actifs).
La prolongation des deux courbes (polynôme de degré 2) montre l'évolution de la situation dans l'hypothèse de la poursuite à l'identique de la politique de déploiement de freemobile au cours des derniers mois.
Ces courbes mettent en évidence leur convergence vers un ratio compris entre entre 35 et 36%.
NB : Ce graphe est privilégié par rapport au graphe ne montrant qu'une évolution globale sans faire apparaître l'effet des deux composantes du déploiement de la 5G large bande (nouveaux sites équipés vs simple upgrade de sites déjà actifs en 4G ou 5G/700 MHz).
Freemobile a activement déployé, en 2021 et 2022, la 5G large bande là où elle est utile, c'est-à- dire en zone dense saturée ou potentiellement saturée à court terme (la fréquence 3500 permet d'apporter un surcroît de débit à proximité de l'antenne aux détenteurs de mobiles 5G).
A partir de 2023, Freemobile a priorisé les autres techniques permettant d'apporter un surcroît de débit et notamment aux clients équipés de la seule 4G ( modernisation des sites pour permettre le recours à la technologie MIMO4x4 qui double le débit des fréquences traitées, accélération de la conversion à la 4G de la fréquence 2100 MHz qui apporte un débit additionnel de 150 Mbps sur 15 MHz en MIMO2x2 et 300 Mbps en MIMO4x4).
Il apparaît que, dans les 18 derniers mois, plus de 2000 sites en zone dense ont été upgradés en MIMO4x4 et la conversion en 4G de la fréquence 2100 a été fortement accélérée entre avril et octobre 2023 (400 conversions par mois vs 300, puis très récemment en mai 2024 : +7000 sites en SISO sur 10 MHz dans un premier temps).
Par ailleurs, le rythme de construction de nouveaux sites s'est poursuivi à la même cadence avec l'apport de 200 sites par mois, comblant progressivement les carences constatées dans les villes les plus peuplées.
Cette politique qui s'est poursuivie sur les neuf premiers mois de 2024 (40% des sites émettant en 5G large bande sont des nouveaux sites contre 25% en 2021 et 2022).
Le déploiement par la voie de l'upgrade devrait s'accélérer au dernier trimestre - particulièrement en zone rurale - notamment pour satisfaire l'obligation des 25% de sites à affecter aux zones peu denses.
On peut d'ores et déjà constater que, pour les nouveaux sites, le record de l'année 2021 est dépassé de près de 120 sites au 3/4 de l'année. Et, pour les sites à upgrader, le score de référence (année précédente) est déjà enfoncé de 328 sites.
Certains "experts" en télécommunications nous expliquent que l'intérêt de de la 5G se limite à l'apport en débit des fréquences hautes (3500 MHz pour l'instant) qui, seules, disposent de largeurs de bande conséquentes. D'autres nous disent que le portefeuille de fréquences en 4G est encore largement suffisant pour couvrir les besoins actuels en débit sauf pour quelques pourcents du territoire.
Il est donc intéressant d'analyser l'évolution de la situation dans les villes à la plus forte densité. Nous avons donc étudié la progression de la pénétration de la fréquence haute dans les 20 plus grandes villes de la métropole.
Au 1er janvier 2021, soit moins d'un mois après l'ouverture commerciale de la 5G, 4% des sites seulement étaient équipés en 5G large bande.
Au 1er octobre 2024, ~71% des sites étaient équipés et 19% étaient susceptibles de bénéficier de l'effet "intersite", soit ~90% des sites capables de distribuer un débit supérieur à 650 Mbps.
Les cibles respectives de 75% et de 95% semblent donc à la portée de Freemobile avant la fin de l'année courante.
Paris, malgré ses difficultés spécifiques à générer de nouveaux points hauts, voire à upgrader les sites existants, respecte grosso modo le même profil de développement.
NB : L'objet de ce chapitre étant limité au constat de l'existant, les graphes et explications relatifs au respect des obligations ARCEP sont reportés à l'article suivant : https://rncmobile.net/wp/12842
Publication mensuelle ANFR (01/09/2024)
Lecture du graphique :
Courbe bleue : Les 8000 sites à activer en 3500 MHz au 1er janvier 2025 représentaient 41,2% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils ne représentent plus que 36,4% en raison de la politique active de déploiement de nouveaux sites (dont un sur trois équipé en 3500 MHz).
Courbe rouge : Les sites actifs en 3500 MHz représentaient 22,7% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils sont 31,6% aujourd'hui.
NB : Les sites en zone blanche ne participant pas au déploiement de la 5G, ils sont donc défalqués des calculs (5 520 sites actifs en zone blanche sur un total de 27 503 sites actifs).
La prolongation des deux courbes (polynôme de degré 2) montre l'évolution de la situation dans l'hypothèse de la poursuite à l'identique de la politique de déploiement de freemobile au cours des derniers mois.
Ces courbes mettent en évidence leur convergence vers un ratio compris entre entre 35 et 36%.
NB : Ce graphe est privilégié par rapport au graphe ne montrant qu'une évolution globale sans faire apparaître l'effet des deux composantes du déploiement de la 5G large bande (nouveaux sites équipés vs simple upgrade de sites déjà actifs en 4G ou 5G/700 MHz).
Freemobile a activement déployé, en 2021 et 2022, la 5G large bande là où elle est utile, c'est-à- dire en zone dense saturée ou potentiellement saturée à court terme (la fréquence 3500 permet d'apporter un surcroît de débit à proximité de l'antenne aux détenteurs de mobiles 5G).
A partir de 2023, Freemobile a priorisé les autres techniques permettant d'apporter un surcroît de débit et notamment aux clients équipés de la seule 4G ( modernisation des sites pour permettre le recours à la technologie MIMO4x4 qui double le débit des fréquences traitées, accélération de la conversion à la 4G de la fréquence 2100 MHz qui apporte un débit additionnel de 150 Mbps sur 15 MHz en MIMO2x2 et 300 Mbps en MIMO4x4).
Il apparaît que, dans les 18 derniers mois, plus de 2000 sites en zone dense ont été upgradés en MIMO4x4 et la conversion en 4G de la fréquence 2100 a été fortement accélérée entre avril et octobre 2023 (400 conversions par mois vs 300, puis très récemment en mai 2024 : +7000 sites en SISO sur 10 MHz dans un premier temps).
Par ailleurs, le rythme de construction de nouveaux sites s'est poursuivi à la même cadence avec l'apport de 200 sites par mois, comblant progressivement les carences constatées dans les villes les plus peuplées.
Cette politique qui s'est poursuivie sur les huit premiers mois de 2024 (41% des sites émettant en 5G large bande sont des nouveaux sites contre 25% en 2021 et 2022).
Le déploiement par la voie de l'upgrade devrait s'accélérer au dernier trimestre - particulièrement en zone rurale - notamment pour satisfaire l'obligation des 25% de sites à affecter aux zones peu denses.
Certains "experts" en télécommunications nous expliquent que l'intérêt de de la 5G se limite à l'apport en débit des fréquences hautes (3500 MHz pour l'instant) qui, seules, disposent de largeurs de bande conséquentes. D'autres nous disent que le portefeuille de fréquences en 4G est encore largement suffisant pour couvrir les besoins actuels en débit sauf pour quelques pourcents du territoire.
Il est donc intéressant d'analyser l'évolution de la situation dans les villes à la plus forte densité. Nous avons donc étudié la progression de la pénétration de la fréquence haute dans les 20 plus grandes villes de la métropole.
Au 1er janvier 2021, soit moins d'un mois après l'ouverture commerciale de la 5G, 4% des sites seulement étaient équipés en 5G large bande.
Au 30 août 2024, 70% des sites étaient équipés et ~20% étaient susceptibles de bénéficier de l'effet "intersite", soit ~90% des sites capables d'absorber un débit supérieur à 650 Mbps.
Les cibles respectives de 75% et de 95% semblent donc à la portée de Freemobile avant la fin de l'année courante.
Avec 6749 sites déclarés en zone dense, le seuil de 6000 sites est déjà dépassé en projet approuvé.
Dans les zones peu denses, le seuil de 2000 sites est aussi atteint et même largement dépassé (3117 sites).
Il restera néanmoins à convertir les sites déclarés en sites opérationnels (commercialisation effective) dans les quatre mois restant à courir avant la date limite.
Pour les zones denses, l'objectif des 6000 sites est atteint à 83%, il suffira de convertir 57% des sites déclarés non opérationnels à ce jour.
Pour les zones peu denses, l'objectif des 2000 sites est déjà accompli à 98%. Il suffira de convertir 3% des sites en projet approuvé.
Lecture du graphique :
Courbe bleue : Les 8000 sites à activer en 3500 MHz au 1er janvier 2025 représentaient 41,2% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils ne représentent plus que 36,7% en raison de la politique active de déploiement de nouveaux sites (dont un sur trois équipé en 3500 MHz).
Courbe rouge : Les sites actifs en 3500 MHz représentaient 22,7% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils sont 30,9% aujourd'hui.
NB : Les sites en zone blanche ne participant pas au déploiement de la 5G, ils sont donc défalqués des calculs (5 489 sites actifs en zone blanche sur un total de 27 301 sites actifs).
La prolongation des deux courbes (tirets épais en version polynôme de degré 2 ) montre l'évolution de la situation dans l'hypothèse de la poursuite à l'identique de la politique à long terme de déploiement de freemobile.
La variante en pointillé fin (polynôme de degré 3) montre une autre tendance, plus influencée par le court terme. Quoiqu'il en soit, il est probable que la réalité se situe entre ces deux courbes avec un point de convergence des deux courbes autour de 35 ou 36%.
NB : Ce graphe est privilégié par rapport au graphe ne montrant qu'une évolution globale sans faire apparaître l'effet des deux composantes du déploiement de la 5G large bande (nouveaux sites équipés vs simple upgrade).
Freemobile a activement déployé, en 2021 et 2022, la 5G large bande là où elle est utile, c'est-à- dire en zone dense saturée ou potentiellement saturée à court terme (la fréquence 3500 permet d'apporter un surcroît de débit à proximité de l'antenne aux détenteurs de mobiles 5G).
A partir de 2023, Freemobile a priorisé les autres techniques permettant d'apporter un surcroît de débit et notamment aux clients équipés de la seule 4G ( modernisation des sites pour permettre le recours à la technologie MIMO4x4 qui double le débit des fréquences traitées, accélération de la conversion à la 4G de la fréquence 2100 MHz qui apporte un débit additionnel de 150 Mbps sur 15 MHz en MIMO2x2 et 300 Mbps en MIMO4x4).
Il apparaît que, dans les 12 derniers mois, plus de 1500 sites en zone dense ont été upgradés en MIMO4x4 et la conversion en 4G de la fréquence 2100 a été fortement accélérée entre avril et octobre 2023 (400 conversions par mois vs 300, puis très récemment en mai 2024 : +7000 sites en SISO sur 10 MHz dans un premier temps).
Par ailleurs, le rythme de construction de nouveaux sites s'est poursuivi à la même cadence avec l'apport de 200 sites par mois, comblant progressivement les carences constatées dans les villes les plus peuplées.
Cette politique qui s'est poursuivie sur le premier semestre de 2024 (40% des sites émettant en 5G large bande sont des nouveaux sites contre 25% en 2021 et 2022). L'enclenchement de l'accélération du déploiement par la voie de l'upgrade semble s'amorcer au deuxième semestre particulièrement en zone rurale pour satisfaire l'obligation des 2000 sites à affecter à cette zone.
Politique de modernisation des équipements 3500 MHz (progression là où ils sont utiles)
Certains "experts" en télécommunications nous expliquent que l'intérêt de de la 5G se limite à l'apport en débit des fréquences hautes (3500 MHz pour l'instant) qui, seules, disposent de largeurs de bande conséquentes. D'autres nous disent que le portefeuille de fréquences en 4G est encore largement suffisant pour couvrir les besoins actuels en débit sauf pour quelques pourcents du territoire.
Il est donc intéressant d'analyser l'évolution de la situation dans les villes à la plus forte densité. Nous avons donc étudié la progression de la pénétration de la fréquence haute dans les 20 plus grandes villes de la métropole.
Au 1er janvier 2021, soit moins d'un mois après l'ouverture commerciale de la 5G, 4% des sites seulement étaient équipés en 5G large bande.
Au 1er août 2024, 69% des sites étaient équipés et ~20% étaient susceptibles de bénéficier de l'effet "intersite", soit ~90% des sites capables d'absorber un débit supérieur à 650 Mbps.
Les cibles respectives de 75% et de 95% semblent donc à la portée de Freemobile avant la fin de l'année courante.
Avec 6556 sites déclarés en zone dense, le seuil de 6000 sites est déjà dépassé en projet approuvé.
Dans les zones peu denses, le seuil de 2000 sites est aussi atteint et même largement dépassé (2848 sites).
Il restera néanmoins à convertir les sites déclarés en sites opérationnels (commercialisation effective) dans les cinq mois restant à courir avant la date limite.
Pour les zones denses, l'objectif des 6000 sites est atteint à 81%, il suffira de convertir 67% des sites déclarés non opérationnels à ce jour.
Pour les zones peu denses, l'objectif des 2000 sites est déjà accompli à 94%. Il suffira de convertir 13% des sites en projet approuvé.
Lecture du graphique :
Courbe bleue : Les 8000 sites à activer en 3500 MHz au 1er janvier 2025 représentaient 41,2% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils ne représentent plus que 36,8% en raison de la politique active de déploiement de nouveaux sites (dont un sur trois équipé en 3500 MHz).
Courbe rouge : Les sites actifs en 3500 MHz représentaient 22,7% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils sont 30,1% aujourd'hui.
NB : Les sites en zone blanche ne participant pas au déploiement de la 5G, ils sont donc défalqués des calculs (5 341 sites actifs en zone blanche sur un total de 27 057 sites actifs).
La prolongation des deux courbes (tirets épais en version polynôme de degré 2 ) montre l'évolution de la situation dans l'hypothèse de la poursuite à l'identique de la politique à long terme de déploiement de freemobile.
La variante en pointillé fin (polynôme de degré 3) montre une autre tendance, plus influencée par le court terme. Quoiqu'il en soit, il est probable que la réalité se situe entre ces deux courbes avec un point de convergence des deux courbes autour de 35 ou 36%.
NB : Ce graphe est privilégié par rapport au graphe ne montrant qu'une évolution globale sans faire apparaître l'effet des deux composantes du déploiement de la 5G large bande (nouveaux sites équipés vs simple upgrade).
Freemobile a activement déployé, en 2021 et 2022, la 5G large bande là où elle est utile, c'est-à- dire en zone dense saturée ou potentiellement saturée à court terme (la fréquence 3500 permet d'apporter un surcroît de débit à proximité de l'antenne aux détenteurs de mobiles 5G).
A partir de 2023, Freemobile a priorisé les autres techniques permettant d'apporter un surcroît de débit et notamment aux clients équipés de la seule 4G ( modernisation des sites pour permettre le recours à la technologie MIMO4x4 qui double le débit des fréquences traitées, accélération de la conversion à la 4G de la fréquence 2100 MHz qui apporte un débit additionnel de 150 Mbps sur 15 MHz en MIMO2x2 et 300 Mbps en MIMO4x4).
Il apparaît que, dans les 12 derniers mois, plus de 1500 sites en zone dense ont été upgradés en MIMO4x4 et la conversion en 4G de la fréquence 2100 a été fortement accélérée entre avril et octobre 2023 (400 conversions par mois vs 300, puis très récemment en mai 2024 : +7000 sites en SISO sur 10 MHz dans un premier temps).
Par ailleurs, le rythme de construction de nouveaux sites s'est poursuivi à la même cadence avec l'apport de 200 sites par mois, comblant progressivement les carences constatées dans les villes les plus peuplées.
Cette politique semble se poursuivre sur les premiers mois de 2024 (41% des sites émettant en 5G large bande sont des nouveaux sites contre 25% en 2021 et 2022). L'enclenchement de l'accélération du déploiement par la voie de l'upgrade - s'il s'avérait nécessaire - semble différé au deuxième semestre.
Certains "experts" en télécommunications nous expliquent que l'intérêt de de la 5G se limite à l'apport en débit des fréquences hautes (3500 MHz pour l'instant) qui, seules, disposent de largeurs de bande conséquentes. D'autres nous disent que le portefeuille de fréquences en 4G est encore largement suffisant pour couvrir les besoins actuels en débit sauf pour quelques pourcents du territoire.
Il est donc intéressant d'analyser l'évolution de la situation dans les villes à la plus forte densité. Nous avons donc étudié la progression de la pénétration de la fréquence haute dans les 20 plus grandes villes de la métropole.
Au 1er janvier 2021, soit moins d'un mois après l'ouverture commerciale de la 5G, 4% des sites seulement étaient équipés en 5G large bande.
Au 1er juillet 2024, 68% des sites étaient équipés et 22% étaient susceptibles de bénéficier de l'effet "intersite", soit 90% des sites capables d'absorber un débit supérieur à 650 Mbps.
Les cibles respectives de 75% et de 95% semblent donc à la portée de Freemobile avant la fin de l'année courante.
Avec 6428 sites déclarés en zone dense, le seuil de 6000 sites est déjà dépassé en projet.
Dans les zones peu denses, le seuil de 2000 sites est aussi atteint et même largement dépassé (2596 sites).
Il restera néanmoins à convertir les sites déclarés en réalisation (commercialisation effective) dans les six mois restant à courir avant la date limite.
Pour les zones denses, l'objectif des 6000 sites est atteint à 79%, il suffira d'atteindre un taux de conversion de 74% des sites déclarés non opérationnels.
Pour les zones peu denses, l'objectif des 2000 sites est déjà accompli à 89%. Il suffira de convertir 27% des sites déclarés.
Lecture du graphique :
Courbe bleue : Les 8000 sites à activer en 3500 MHz au 1er janvier 2025 représentaient 41,2% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils ne représentent plus que 36,9% en raison de la politique active de déploiement de nouveaux sites (dont un sur trois équipé en 3500 MHz).
Courbe rouge : Les sites actifs en 3500 MHz représentaient 22,7% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils sont 29,6% aujourd'hui.
NB : Les sites en zone blanche ne participant pas au déploiement de la 5G, ils sont donc défalqués des calculs (5 329 sites actifs en zone blanche sur un total de 26 997 sites actifs).
La prolongation des deux courbes (tirets épais en version polynôme de degré 2 ) montre l'évolution de la situation dans l'hypothèse de la poursuite à l'identique de la politique à long terme de déploiement de freemobile.
La variante en pointillé fin (polynôme de degré 3) montre une autre tendance, plus influencée par le court terme. Quoiqu'il en soit, il est probable que la réalité se situe entre ces deux courbes avec un point de convergence des deux courbes autour de 35 ou 36%.
NB : Ce graphe est privilégié par rapport au graphe ne montrant qu'une évolution globale sans faire apparaître l'effet des deux composantes du déploiement de la 5G large bande (nouveaux sites équipés vs simple upgrade).
Freemobile a activement déployé, en 2021 et 2022, la 5G large bande là où elle est utile, c'est-à- dire en zone dense saturée ou potentiellement saturée à court terme (la fréquence 3500 permet d'apporter un surcroît de débit à proximité de l'antenne aux détenteurs de mobiles 5G).
A partir de 2023, Freemobile a priorisé les autres techniques permettant d'apporter un surcroît de débit et notamment aux clients équipés de la seule 4G (modernisation des sites pour permettre le recours à la technologie MIMO4x4 qui double le débit des fréquences traitées, accélération de la conversion à la 4G de la fréquence 2100 MHz qui apporte un débit additionnel de 150 Mbps sur 15 MHz en MIMO2x2 et 300 Mbps en MIMO4x4).
Il apparaît que, dans les 12 derniers mois, plus de 1500 sites en zone dense ont été upgradés en MIMO4x4 et la conversion en 4G de la fréquence 2100 a été fortement accélérée entre avril et octobre 2023 (400 conversions par mois vs 300, puis très récemment en mai 2024 : +7000 sites en SISO sur 10 MHz dans un premier temps).
Par ailleurs, le rythme de construction de nouveaux sites s'est poursuivi à la même cadence avec l'apport de 200 sites par mois, comblant progressivement les carences constatées dans les villes les plus peuplées.
Cette politique semble se poursuivre sur les premiers mois de 2024 (44% des sites émettant en 5G large bande sont des nouveaux sites contre 25% en 2021 et 2022). L'enclenchement de l'accélération du déploiement par la voie de l'upgrade - s'il s'avérait nécessaire - semble différé au deuxième semestre.
Certains "experts" en télécommunications nous expliquent que l'intérêt de de la 5G se limite à l'apport en débit des fréquences hautes (3500 MHz pour l'instant) qui, seules, disposent de largeurs de bande conséquentes. D'autres nous disent que le portefeuille de fréquences en 4G est encore largement suffisant pour couvrir les besoins actuels en débit sauf pour quelques pourcents du territoire.
Il est donc intéressant d'analyser l'évolution de la situation dans les villes à la plus forte densité. Nous avons donc étudié la progression de la pénétration de la fréquence haute dans les 20 plus grandes villes de la métropole.
Au 1er janvier 2021, soit moins d'un mois après l'ouverture commerciale de la 5G, 4% des sites seulement étaient équipés en 5G large bande.
Au 21 juin 2024, 67% des sites étaient équipés et 23% étaient susceptibles de bénéficier de l'effet "intersite", soit 90% des sites capables d'absorber un débit supérieur à 650 Mbps.
Les cibles respectives de 75% et de 95% semblent donc à la portée de Freemobile avant la fin de l'année courante.
Lecture du graphique :
Courbe bleue : Les 8000 sites à activer en 3500 MHz au 1er janvier 2025 représentaient 41,2% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils ne représentent plus que 37,1% en raison de la politique active de déploiement de nouveaux sites (dont un sur trois équipé en 3500 MHz).
Courbe rouge : Les sites actifs en 3500 MHz représentaient 22,7% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils sont 29,2% aujourd'hui.
NB : Les sites en zone blanche ne participant pas au déploiement de la 5G, ils sont donc défalqués des calculs (5 310 sites actifs en zone blanche sur un total de 26 854 sites actifs).
La prolongation des deux courbes montre l'évolution probable de la situation dans l'hypothèse de la poursuite à l'identique de la politique actuelle de déploiement de freemobile.
NB : Ce graphe est privilégié par rapport au graphe ne montrant qu'une évolution globale sans faire apparaître l'effet des deux composantes du déploiement de la 5G large bande (nouveaux sites équipés vs simple upgrade).
Freemobile a activement déployé, en 2021 et 2022, la 5G large bande là où elle est utile, c'est-à- dire en zone dense saturée ou potentiellement saturée à court terme (la fréquence 3500 permet d'apporter un surcroît de débit à proximité de l'antenne aux détenteurs de mobiles 5G).
A partir de 2023, Freemobile a priorisé les autres techniques permettant d'apporter un surcroît de débit et notamment aux clients équipés de la seule 4G ( modernisation des sites pour permettre le recours à la technologie MIMO4x4 qui double le débit des fréquences traitées, accélération de la conversion à la 4G de la fréquence 2100 MHz qui apporte un débit additionnel de 150 Mbps sur 15 MHz en MIMO2x2 et 300 Mbps en MIMO4x4).
Il apparaît que, dans les 12 derniers mois, plus de 1500 sites en zone dense ont été upgradés en MIMO4x4 et la conversion en 4G de la fréquence 2100 a été fortement accélérée entre avril et octobre 2023 (400 conversions par mois vs 300, puis très récemment en mai 2024 : +7000 sites en SISO sur 10 MHz dans un premier temps).
Par ailleurs, le rythme de construction de nouveaux sites s'est poursuivi à la même cadence avec l'apport de 200 sites par mois, comblant progressivement les carences constatées dans les villes les plus peuplées.
Cette politique semble se poursuivre sur les premiers mois de 2024 (45% des sites émettant en 5G large bande sont des nouveaux sites contre 25% en 2021 et 2022). L'enclenchement de l'accélération du déploiement par la voie de l'upgrade - s'il s'avérait nécessaire - semble différé au deuxième semestre.
[Source : Open data ARCEP : https://data.arcep.fr/mobile/sites/index.html]
Au niveau régional, Freemobile était en retard sur l'opérateur historique dans les 13 régions métropolitaines.
En revanche, en référence aux deux autres opérateurs, Freemobile dispose de plus de sites opérationnels dans 8 régions sur 13 et même dans 9 pour l'un d'entre eux.
Au niveau départemental, Freemobile était en retard sur l'opérateur historique dans tous les départements à l'exception de 8 d'entre eux(*). L'écart entre les deux opérateurs reste faible et inférieur à la dizaine de sites sauf pour la Côte d'Or où il atteint 19 sites opérationnels.
Par rapport aux deux autres opérateurs, Freemobile dispose de plus de sites opérationnels dans une majorité de départements (59 pour le premier et 60 pour le deuxième).
Il faut noter que dans la ville/département emblématique de Paris, Freemobile devance SFR de 31 sites en service, mais reste en retrait de Bouygues de 180 installations.
(*) Ils n'étaient que 6 le trimestre précédent.
Il est difficile de trouver une explication cohérente à de tels écarts et particulièrement au fait, que le 31 décembre 2023 et pour deux opérateurs, le nombre de sites commercialement ouverts soit supérieur aux sites techniquement opérationnels. Probablement la magie de Noël.
Lecture du graphique :
Courbe bleue : Les 8000 sites à activer en 3500 MHz au 1er janvier 2025 représentaient 41,2% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils ne représentent plus que 37,5% en raison de la politique active de déploiement de nouveaux sites.
Courbe rouge : Les sites actifs en 3500 MHz représentaient 22,7% des sites actifs au 1er janvier 2023. Ils sont 28,4% aujourd'hui.
NB : Les sites en zone blanche ne participant pas au déploiement de la 5G, ils sont donc défalqués des calculs (5286 sites actifs en zone blanche).
La prolongation des deux courbes montre l'évolution probable de la situation dans l'hypothèse de la poursuite à l'identique de la politique actuelle de déploiement de freemobile.
Interprétation : Freemobile va devoir légèrement infléchir sa politique actuelle entamée fin 2022 (déploiement de la 3500 couplée au déploiement de nouveaux sites) au profit de la politique conduite en 2020-2022 qui privilégiait l'upgrade de sites existants à l'instar des autres opérateurs.
Cet infléchissement peut être progressif s'il est entamé avant le dernier semestre ou plus brutal s'il s'opère au dernier trimestre.
Avec 5978 sites déclarés en zone denses, le seuil de 5500 sites est déjà atteint (en projet).
En revanche, il manque 470 sites à déclarer en 5G large bande dans les zones peu denses pour atteindre le seuil de 2500 sites.
Il restera néanmoins à convertir les sites déclarés en réalisation (commercialisation effective) dans les huit mois restant à courir avant la date limite.
Pour les zones denses, il suffit d'atteindre un taux de conversion de 67% des sites déclarés, valeur proche de la pratique habituelle.
Pour les zones peu denses, il est nécessaire d'augmenter le parc des sites existants déclarés en large bande de 550 unités (parmi les 10 932 sites pré-équipés en Nokia Airscale), puis d'atteindre le taux de conversion de 92%, ce qui n'a rien d'insurmontable.
Dernière publication trimestrielle ARCEP (T3-2023)
[Source : https://files.data.gouv.fr/arcep_donnees/mobile/sites/last/]
Cette comparaison montre un écart limité pour les deux opérateurs ne pratiquant pas de mutualisation massive (hormis zone blanche et sites Indoor). Cet écart peut s'expliquer par une différence de comptabilisation entre l'ANFR et l'ARCEP. Les données ANFR pourraient inclure quelques dizaines de sites émettant avec une pire inférieure à 5 W, par exemple.
Pour les deux opérateurs agissant de concert sur toutes les zones non denses, l'écart peut monter à plus de 500 sites. L'ANFR comptabilise deux fois les sites réalisés par l'un des deux opérateurs (sites du projet Crozon). La comptabilisation opérée par l'ARCEP pourrait être différente dans la mesure où elle viserait une égalité de traitement entre opérateurs au regard de l'obligation de construire 8000 sites équipés dans la fréquence 3,5 GHz à la fin 2024.
Les graphiques ci-dessus sont basés sur les fichiers ANFR publiés sur une base hebdomadaire et non sur la version papier. A titre indicatif, le dernier graphe établi à partir de la version papier publiée mensuellement figure ci-dessous :
L'objectif de 3000 sites émettant dans la fréquence 3,5 GHz à partir du 31 décembre 2022 a été largement respecté avec 4337 antennes en service à cette date.
Le respect de l'objectif de mise en service de 8000 sites émettant en 3,5 GHz avant la fin 2024 suppose un rythme de livraison mensuelle supérieur à 200.
Le respect de l'objectif de mise en service de 10500 sites émettant en 3,5 GHz avant la fin 2025 suppose la poursuite de cet effort à un rythme de livraison mensuelle supérieur à 200.
Près de neuf sites sur dix sont équipés en 5G (700 MHz et 3500 MHz).
Plus du quart des sites équipables en 5G (hors zones blanches) le sont en 3,5 GHz.
Près d'un site équipé en 5G sur trois l'est en 3,5 GHz.
Les 4 opérateurs ont maintenu un rythme de construction élevé jusqu'en septembre 2022.
A compter de cette date, Orange a nettement ralenti son effort avec un rythme quasiment identique à celui de la livraison annuelle de 800 sites imposé par le programme de la couverture ciblée du premier janvier au 30 novembre 2023. En décembre 2023, le rythme des mise en service s'est subitement accéléré.
Malgré l'activation de 553 nouveaux supports en 4G lors du mois de décembre, les activations d'Orange sur l'année ne dépassent pas la moyenne de 112 sites par mois. Les trois autres opérateurs maintiennent un rythme mensuel de construction compris entre 150 et 200 sites.
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